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ACTUALITÉ DES MESURES SOCIALES FEVRIER 2021

Les derniers décrets concernant l’activité partielle viennent de paraitre, voici les mesures applicables :

ACTIVITÉ PARTIELLE : TAUX DE L’ALLOCATION VERSÉE À L’EMPLOYEUR

Les dispositions actuelles relatives aux taux de l’allocation d’activité partielle sont prolongées.

Le taux horaire de droit commun de l’allocation d’activité partielle reste fixé à 60 % de la rémunération horaire brute jusqu’au 28 février 2021.

Le taux dérogatoire reste également fixé à 70 % de la rémunération horaire brute jusqu’à cette date pour :

-Les secteurs protégés (annexe 1)

-Les secteurs dépendants de ces secteurs ayant subi une forte diminution de chiffre d’affaires (annexe 2)

-Les entreprises visées par une fermeture administrative

Il sera ensuite porté à 60% pour les secteurs de l’annexe 1 et 2 pour la période du 1er au 31 mars 2021.

Les entreprises visées par une fermeture administrative pourront continuer de bénéficier d’un taux de 70 % au titre des heures chômées entre le 1er mars 2021 et le 30 juin 2021.

Sur le plan technique, le taux horaire minimum de l’allocation sera de 7,30 euros au titre des heures chômées par les salariés à compter du 1er mars 2021.

L’indemnisation, à compter du 1er mars 2021, des salariés dans l’impossibilité de travailler en raison de leur vulnérabilité ou de la garde d’un enfant est également envisagée.

Décret n° 2021-89 du 29 janvier 2021 modifiant le décret n° 2020-810 du 29 juin 2020 portant modulation temporaire du taux horaire de l’allocation d’activité partielle et le décret n° 2020-1786 du 30 décembre 2020 relatif à la détermination des taux et modalités de calcul de l’indemnité et de l’allocation d’activité partielle.

 
ACTIVITÉ PARTIELLE: INDEMNISATION DES SALARIÉS EN ACTIVITÉ PARTIELLE  

La baisse du taux de l’indemnité d’activité partielle versée au salarié à 60% de sa rémunération antérieure brute est différée au 1er mars 2021.

Les salariés en activité partielle bénéficient d’un maintien de leur taux d’indemnisation à 70 % de leur rémunération brute jusqu’au 1er mars 2021.

Par dérogation, les salariés des secteurs protégés (annexe 1) et des secteurs dépendants de ces secteurs ayant subi une forte diminution de chiffre d’affaires (annexe 2) continueront à bénéficier du taux de 70 % jusqu’au 31 mars 2021 et, ceux des entreprises visées par une fermeture administrative jusqu’au 30 juin 2021.

Décret n° 2021-88 du 29 janvier 2021 modifiant le décret n° 2020-1316 du 30 octobre 2020 modifié relatif à l’activité partielle et au dispositif d’activité partielle spécifique en cas de réduction d’activité durable.

Est-ce que vous avez pensé à l’APLD ?

Devant le prolongement de la crise sanitaire, dans un paysage économique encore très incertain et instable, le recours au dispositif de l’Activité Partielle de Longue Durée constitue un outil « sécurisant » parce qu’il permet d’adapter le temps de travail, de réorganiser son mode de fonctionnement, maintenir le cap et la pérennité de l’entreprise en attendant de retrouver une activité économique normale.

EXONERATION ET AIDE AU PAIEMENT

Le décret N° 2021-75 du 27 janvier 2021 concrétise les dispositifs d’exonération et d’aide au paiement des cotisations et contributions sociales pour les employeurs particulièrement affectés par la crise sanitaire.
Pour visualiser les différentes exonérations en fonction de l’effectif et de l’activité de l’entreprise cliquez ici

MISE À JOUR :
Nous vous rappelons que le protocole national, actualisé le 29 janvier 2021, reste le document de référence pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l’activité économique.

ALERTE DROIT DU TRAVAIL 

Entrepreneurs, pensez à vous mettre à jour suite à l’évolution protocole national COVID 19.

Comme vous le savez, l’Etat a établi un protocole national – document de référence des employeurs – pour concilier à la fois poursuite de l’activité et protection de la santé.

Le protocole lui-même ou une règlementation spécifique n’organise pas de sanctions spécifiques : le protocole n’a pas force contraignante en ce sens.

Cependant, vous devez être attentif à tenir compte de ses recommandations pour être en conformité avec le code du travail et vos obligations en matière de santé et de sécurité.

Ce protocole a été mis à jour le 6 janvier 2021 et a évolué notamment sur les points suivants :

 

-La généralisation du télétravail pour les activités qui le permettent : travail en présentiel possible 1 jour par semaine 

-La suspension des moments de convivialité dans le cadre professionnel ;

-L’organisation des réunions par audio et visio-conférences : assouplissement des règles mais les réunions en visio demeurent à privilégier ;

-L’obligation de port du masque est la règle, mais peut être adapté selon les spécificités de l’activité (en concertation notamment avec le CSE) : le protocole comporte en annexe 3 un tableau récapitulatif ;

-L’utilisation de l’application TousAntiCovid pour faciliter le suivi des cas contacts : l’employeur doit rappeler régulièrement outre les règles d’hygiène et distanciation, mais également informer les salarié sur l’existence de l’application « TousAntiCovid » et de l’intérêt d’activer celle-ci pendant les horaires de travail. 

-La protection des personnes à risque de forme grave de Covid (liste de critères, mesures complémentaires à mettre en œuvre). 

Retrouvez les détails du protocole mis à jour :
https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-sante-securite-en-entreprise.pdf »

ACTUALITÉ DES MESURES SOCIALES JANVIER 2021

Suite à notre communication du mois de décembre relative à l’activité partielle et à l’aide exceptionnelle au titre des congés payés, les décrets d’application ont vu le jour.

L’ACTIVITÉ PARTIELLE « NOUVELLE ANNÉE…NOUVEAU DÉCRET »

Prise en charge à 36%, 60% ou 70% ? et jusqu’à quelle date ? …. Autant de questions auxquelles le décret N°2020-1786 publié le 31 décembre 2020 apporte des réponses.

 Activité partielle : le régime d’indemnisation 2021  
Heures chômées Indemnité salarié Remboursement employeur
Décembre 2020 • 70 % rémunération horaire brute
• Pas de plafond
• Plancher de 8,03 €
• cas général : 60 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,03 €
• secteurs protégés et connexes, entreprises fermées administrativement : 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,03 €
• zone de chalandise d’une station de ski : 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,03 €
Janvier 2021 • 70 % rémunération horaire brute
• Plafond de 70 % de 4,5 SMIC (soit 32,29 €/ h)
• Plancher de 8,11 €
• cas général : 60 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 €
• secteurs protégés et connexes, entreprises fermées administrativement : 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 €
Février et mars 2021 I) Cas général
60 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € 36 % rémunération horaire brute, avec plafond de 36 % de 4,5 SMIC et plancher de 7,30 €
II) Secteurs protégés et connexes
70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € 60 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 €
III) Entreprises fermées administrativement + restrictions sanitaires territoriales + zone de chalandise d’une station de ski
70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € Idem indemnité légale due au salarié (voir ci-contre)
Avril, mai et juin 2021 I) Cas général
60 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € 36 % rémunération horaire brute, avec plafond de 36 % de 4,5 SMIC et plancher de 7,30 €
II) Secteurs protégés et connexes
Fin du régime spécifique. Application du cas général.
III) Entreprises fermées administrativement + restrictions sanitaires territoriales + zone de chalandise d’une station de ski
70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € Idem indemnité légale due au salarié (voir ci-contre)
À partir de juillet 2021 (tous secteurs) 60 % rémunération horaire brut, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € 36 % rémunération horaire brute, avec plafond de 36 % de 4,5 SMIC et plancher de 7,30 €
 
Activité partielle « garde d’enfant » et « personnes vulnérables » sur 2021 
Heures chômées Indemnité salarié Remboursement employeur
Décembre 2020 • 70 % rémunération horaire brute
• Pas de plafond
• Plancher de 8,03 €
Application des règles générales :
-selon le secteur de l’employeur, taux de 60 % ou 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % ou 70 % de 4,5 SMIC ;
-plancher de 8,03 €.
Janvier 2021 • 70 % rémunération horaire brute
• Plafond de 70 % de 4,5 SMIC (soit 32,29 €/ h)
• Plancher de 8,11 €
Application des règles générales :
-selon le secteur de l’employeur ; taux de 60 % ou 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 60 % ou 70 % de 4,5 SMIC ;
-plancher de 8,11 €.
À partir de février 2021 70 % rémunération horaire brute, avec plafond de 70 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 € 60 % rémunération horaire brut, avec plafond de 60 % de 4,5 SMIC et plancher de 8,11 €

L’AIDE EXCEPTIONNELLE AU TITRE DES CONGÉS PAYÉS : LES CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE ENFIN CONNUES !  (Décret N°2020-1787 du 30.12.2020)

Sont éligibles à l’aide exceptionnelle au titre de congés payés, les entreprises, dont l’activité principale implique l’accueil du public lorsque les mesures légales, réglementaires ou individuelles prises pour faire face à la propagation de l’épidémie de covid-19 ont eu pour conséquence :

– Soit l’interdiction d’accueillir du public dans tout ou partie de l’établissement pendant une durée totale d’au moins 140 jours entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020

-Soit une perte du CA réalisé pendant les périodes où l’état d’urgence sanitaire a été déclaré (24 mars 2020 au 10 juillet 2020, réactivé depuis le 17 octobre 2020) d’au moins 90 % par rapport à celui réalisé au cours des mêmes périodes en 2019. 

 
Les congés payés doivent être pris entre le 1er et le 20 janvier 2021. L’aide est plafonnée à 10 jours de congés payés par salarié.

La prise en charge n’est pas totale puisqu’elle est plafonnée à 70 % de l’indemnité de congés payés (dans la limite de 4,5 Smic horaire), calculée selon la règle de maintien de salaire. Attention, cela ne signifie pas la mise à l’écart de la règle 10ème pour le calcul de l’indemnité de congés payés due au salarié … Le montant horaire, qui ne peut être inférieur à 8,11 €, est calculé en rapportant chaque jour de congé payé à la durée quotidienne de travail applicable au salarié ou, si cette durée ne peut être déterminée, à 7 heures.

Pour bénéficier de l’aide, l’employeur bénéficiant de l’activité partielle doit adresser, par voie dématérialisée, une demande précisant le motif de recours à l’aide. Le cas échéant, l’employeur doit informer le CSE de la demande de versement de l’aide. L’aide est versée par l’ASP.

ACTUALITÉ DES MESURES SOCIALES


Depuis le début de l’année 2020 les mesures prises par le Gouvernement pour accompagner les entreprises impactées par la crise liée au covid19 sont nombreuses. Elles ont été modifiées, suspendues, prolongées au fur et à mesure de la situation sanitaire. Les points ci-dessous sont susceptibles d’évoluer.
 
LE MECANISME DU CHOMAGE PARTIEL DIT ACTIVITÉ PARTIELLE DE « DROIT COMMUN »

Celui-ci a été aménagé spécialement pour faire face à cet épisode particulier : il est maintenu en vigueur jusqu’au 31.12.2020 par les décrets n°2020-1316 et n°2020-1319 du 30 octobre 2020.



L’avantage pour le salarié est de percevoir son maintien de salaire lors de la prise de congés (au lieu de 60% s’il avait été en activité partielle).

Nous vous rappelons que :

-les cas de recours à ce dispositif sont précis et doivent être motivés,

-la mise en place ou les nouvelles demandes sont conditionnées à une demande d’autorisation à la Direccte, à la consultation du CSE dans les entreprises de plus de 50 salariés, à des engagements vis-à-vis des salariés (maintien dans l’emploi, actions de formation, actions de rétablir la situation économique de l’entreprise)

 
ACTIVITÉ PARTIELLE DE LONGUE DURÉE

Etant donné le contexte sanitaire actuel et à venir, le gouvernement a mis en place le dispositif de l’APLD (Activité Partielle Longue Durée) qui s’avère être un dispositif plus approprié et mieux adapté pour les entreprises qui sont confrontées à une réduction durable de leur activitéIl permet de réorganiser le temps de travail et structurer l’entreprise afin de maintenir sa pérennité. Nous sommes à votre disposition pour réfléchir avec vous sur la solution la mieux adaptée à votre entreprise et vous accompagner dans la mise en place de ce dispositif.
 

 
ACTIVITÉ PARTIELLE ET CONGÉS PAYÉS

Ces périodes d’activité partielle ont pour conséquence l’accumulation des congés payés acquis et non pris par les salariés. Le montant qui pourra être dû sur ces périodes de congés non posées peut être conséquent.

Une première mesure a vu le jour dès le 1er confinement sur l’autorisation de l’employeur d’imposer, sous conditions (délai de prévenance de 1 jour, accord de branche ou d’entreprise), la prise de 6 jours de congés payés. L’employeur peut également imposer la prise de 10 jours de RTTLa période de congés imposée ne peut s’étendre au-delà du 31 décembre 2020.
L’Etat, instaure une nouvelle aide économique ponctuelle et non reconductible pour les secteurs les plus touchés (en attente du décret d’application).



L’avantage pour le salarié est de percevoir son maintien de salaire lors de la prise de congés (au lieu de 60% s’il avait été en activité partielle).

Toutes ces mesures évoluent très régulièrement, vous pouvez consulter les mises à jour en temps réels sur les sites d’information du gouvernement :

-Pour des informations générales sur l’état de l’épidémie et les mesures d’hygiène à prendre : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

-Pour des informations sur les mesures de soutien aux entreprises : https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises

-Pour des informations sur les bonnes pratiques, les droits et les devoirs des entreprises et des salariés :
https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/

TRAVAILLEURS INDÉPENDANT : COMMENT BÉNÉFICIER DES MESURES EXCEPTIONNELLES LIÉES AU COVID 19 (HORS AUTOENTREPRENEURS)

Vous êtes chef d’entreprise ou conjoint collaborateur, si votre activité principale relève d’un des secteurs suivants, vous pourrez bénéficier en 2021 d’une réduction sur vos cotisations et contributions sociales personnelles définitives 2020 dues à l’Urssaf d’un montant de :

– 2 400 euros pour les activités relevant des secteurs dit S1 : secteurs
du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du
transport aérien, de l’événementiel (
liste détaillée des activités relevant du
secteur S1
)
Et
pour les secteurs dit S1 bis : secteurs dont l’activité dépend de celle
des secteurs 1 (
liste détaillée des activités relevant du secteur S1 bis) et
qui ont subi une très forte baisse de leur chiffre d’affaires (
détail des
conditions relatives à la baisse de chiffre d’affaires
)

-1 800 euros pour les secteurs dit S2 : autres secteurs d’activité
impliquant l’accueil du public et dont l’activité a été interrompue du fait de
la propagation de l’épidémie de Covid-19, à l’exclusion des fermetures
volontaires (
activités concernées pour le secteur S2)

Pour bénéficier dès l’année 2020 de l’effet financier de la réduction qui
sera calculée en 2021 suite à la déclaration de vos revenus réels 2020, vous
pouvez si vous le souhaitez réduire vos cotisations provisionnelles 2020 dues
en appliquant un abattement au montant de votre revenu estimé pour l’année 2020. 

Le montant de l’abattement est fixé à :
-5 000 € si vous relevez du secteur S1 ou du secteur S1 bis
-3 500 € si vous relevez du secteur S2

Plus d’informations :
artisans/commerçants secu-independants.fr
professions libérales urssaf.fr

Pour illustrer ce propos retrouvez l’infographie de l’URSSAF:

SECOND CONFINEMENT L’ACTUALITÉ SOCIALE POUR VOS ENTREPRISES

Ce second confinement bouleverse de nouveau l’activité économique et l’organisation de vos entreprises. Après l’ordonnance n°2020-1255 du 14 octobre 2020, ce sont trois nouveaux décrets du 30 octobre 2020 qui adaptent les règles de l’activité partielle « classique  » et de l’activité partielle de longue durée à compter du 1er novembre 2020 pour tenir compte de l’aggravation de la crise sanitaire. (Sources : Décrets N°2020-1316 – N°2020-1318 et N°2020-1319 du 30 octobre 2020.)

 

REPORT ET ÉXONERATION DE CHARGES SOCIALES

-Les entreprises de moins de 50 salariés faisant l’objet d’une fermeture administrative auront droit à une exonération totale des cotisations sociales;

Les entreprises des secteurs S1 et S1bis  ayant subi une perte de 50% de leur chiffre d’affaires auront droit à une exonération totale des cotisations sociales ;

-Les indépendants n’auront pas de demande à faire auprès de l’URSSAF : les prélèvements devraient être suspendus sans qu’ils aient à faire de démarche.

Le décret N°2020-1319 complète la liste des secteurs S1 et la liste des secteurs S1Bis avec les secteurs suivants :

L’annexe 1 intègre les secteurs suivants :

– « Conseil et assistance opérationnelle apportés aux entreprises et autres organisations de distribution de films cinématographiques en matière de relations publiques et de communication »

-« Cars et bus touristiques » serait remplacé par « Transports routiers réguliers de voyageurs » et « Autres transports routiers de voyageurs ».

L’annexe 2 est complétée par cinq nouveaux secteurs :

-Commerce de détail en magasin situé dans une zone touristique internationale ;

-Tourisme de savoir-faire ;

-Activités de sécurité privée ;

-Nettoyage courant des bâtiments ;

-Autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel.

A l’heure où nous communiquons ces éléments, les listes ne sont pas encore mises à jour.
 
L’ACTIVITE PARTIELLE « CLASSIQUE » ET L’ACTIVITÉ PARTIELLE DE LONGUE DURÉE À COMPTER DU 1er NOVEMBRE (tableau de synthèse

La durée maximale d’autorisation d’activité partielle a été étendue à 12 mois, renouvelable (contre 6 mois, renouvelable, auparavant).
 
À compter du 1er janvier 2021, la durée maximale d’autorisation d’activité partielle passera à 3 mois, renouvelable dans la limite de 6 mois, consécutifs ou non, sur une période de référence de 12 mois consécutifs.
 
Cette nouvelle règle concernera les demandes d’autorisation préalables adressées à compter du 1er janvier 2021. Pour les employeurs ayant bénéficié d’une autorisation d’activité partielle avant cette date, on ne tiendra pas compte de cette période pour le calcul des durées maximales.
 
Le taux de l’indemnité d’activité partielle due au salarié reste de 70 % de la rémunération horaire brute de référence (sans limitation de montant), avec au minimum « le SMIC net » (8,03 € par heure en 2020, sauf cas particuliers) jusqu’au 31 décembre 2020. Pour les heures chômées à partir du 1er janvier 2021, le taux de l’indemnité horaire d’activité partielle due par l’employeur au salarié sera égal à 60 % (au lieu de 70 %) de la rémunération horaire brute de référence, cette fois retenue dans la limite de 4,5 SMIC.
 
Dans le cas général, l’allocation d’activité partielle remboursée aux employeurs pour chaque heure indemnisable est fixée à un taux de 60 % de la rémunération horaire brute de référence retenue dans la limite de 4,5 SMIC, avec un minimum 8,03 €. A compter de janvier 2021, le taux applicable sera de 36% de la rémunération horaire brute de référence retenue dans la limite de 4,5 SMIC, avec un minimum 7,23 €.
 
RENFORCEMENT DE L’INFORMATION DU CSE DANS LES ENTREPRISES D’AU MOINS 50 SALARIÉS

A compter du 1er novembre 2020, l’information du CSE est rendue obligatoire, à l’échéance de chaque autorisation, concernant les conditions dans lesquelles l’activité partielle a été mise en œuvre.
 
PROTOCOLE SANITAIRE APPLICABLE AUX ENTREPRISES

Le protocole sanitaire a été actualisé au 29 octobre 2020 afin de prendre en compte les considérations liées au confinement : le protocole 
 
La direction générale des finances publiques et l’URSSAF mettent en place COVID-19–Numéro spécial d’information sur les mesures d’urgence pour les entreprises et les associations en difficulté :
 
Un nouveau numéro d’appel  0806 000 245 du lundi au vendredi de 9h à 12h puis de 13h à 16h est mis en place, en complément de la plateforme internet déjà existante https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises, afin d’informer les professionnels les plus fragiles face à la crise sanitaire.

L’ACTUALITÉ DU FONDS DE SOLIDARITÉ (SECOND CONFINEMENT)

Le dispositif de fonds de solidarité est réactivé et renforcé. Cela permet de couvrir l’ensemble des cas de figure et pour l’ensemble du territoire.

LE DISPOSITIF 

-Pour les entreprises et les commerces fermés administrativement (voir liste via ce lien)
Toutes les entreprises de moins de 50 salariés, fermées administrativement pourront recevoir une indemnisation allant jusqu’à 10 000 euros quel que soit le secteur d’activité et la situation géographique.

-Pour les entreprises, restant ouvertes mais durablement touchées par la crise, des secteurs du tourisme, événementiel, culture, sport et des secteurs liés
Il s’agit de toutes les entreprises de moins de 50 salariés, ne fermant pas mais subissant une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50%. Elles bénéficieront également de l’indemnisation mensuelle allant jusqu’à 10 000 euros.Pour les autres entreprises restantes ouvertes mais impactées par le confinement

-Pour toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent rester ouvertes mais qui subissent une perte de plus de 50% de leur chiffre d’affaires, l’aide du fonds de solidarité pouvant aller jusqu’à 1 500 euros par mois sera rétablie. Elle permettra de soutenir tous les indépendants.

A PARTIR DE QUAND

Toutes les entreprises éligibles, quel que soit le cas de figure, pourront recevoir leur indemnisation en se déclarant, à partir de début décembre 2020, sur le site de la direction générale des Finances publiques, (DGFiP). Elles recevront leur aide dans les jours suivant leur déclaration. Au total, 1,6 million d’entreprises pourront bénéficier du fonds de solidarité pendant le mois de confinement.

Les entreprises des 54 départements ayant connu un couvre-feu en octobre, pourront remplir leur formulaire à partir du 20 novembre 2020. Elles percevront les aides dans les jours qui suivent.

 

CORONAVIRUS COVID 19: INSTRUCTION, DECRETS, PRÉCISIONS…La rentrée a été de nouveau riche en actualités, retour sur les principales mesures mises en place ou modifiées 

LE PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE EN ENTREPRISE

Depuis le 1er septembre le port du masque est devenu obligatoire au sein de vos entreprises. Cette obligation doit faire l’objet d’une information aux salariés. Le non-respect du port du masque peut faire l’objet d’une sanction (mesure disciplinaire).
En pratique, si vous disposez d’un règlement intérieur, il convient d’ajouter les dispositions relatives à l’obligation et les circonstances du port du masque à celui-ci et d’informer le CSE et l’inspection du travail.
A défaut de règlement intérieur, veillez à :

-afficher le protocole applicable dans l’entreprise détaillant les obligations des salariés,
-compléter votre document unique d’évaluation des risques professionnels
-informer, le cas échéant, le service de santé au travail et les représentants du personnel

DISPOSITIF D’EXONÉRATION ET D’AIDE AU PAIEMENT DES COTISATIONS ET CONTRIBUTIONS SOCIALES (Instruction du 20.09.2020) – PLAN D’APUREMENT ET REMISE PARTIELLE DE DETTES 

L’exonération porte sur une partie des cotisations et contributions patronales (cotisations de sécurité sociale, cotisations d’assurance-chômage, contribution solidarité autonomie, contribution au fonds national d’aide au logement) dues sur les rémunérations des salariés entrant dans le champ de la réduction générale.

L’aide au paiement des cotisations sociales, imputable en 2020 sur l’ensemble des cotisations et contributions (patronales et salariales) dues par l’entreprise est égale à 20 % du montant des revenus d’activité qui ont fait l’objet de l’exonération de cotisations patronales.
Vous trouverez ci-joint le tableau récapitulatif des différents dispositifs instaurés par la 3e Loi de Finance rectificative. (tableau LFR3)

A noter :

– l’éligibilité au dispositif d’exonération et d’aide au paiement est uniquement déterminée par l’activité réellement exercée par l’employeur. Il est important que votre code NAF soit en adéquation avec votre activité principale exercée. Sinon le bénéfice de l’exonération pourrait être remis en cause. Veillez à vous rapprocher de votre gestionnaire de paie et bien nous indiquer votre position sur ce point.

Vous trouverez ci-joint la liste des secteurs concernés :

– Secteur S1 et S1 Bis (décret N°2020-371 du 30.03.2020) Annexe I et II
– Secteur S2 (décret N°2020-293 du 23.03.2020)  Annexe III

– Les mandataires sociaux sont éligibles à l’exonération de cotisations s’ils bénéficient d’un contrat de travail distinct de l’exercice du mandat social, pour la part de leur activité exercée au titre de ce contrat de travail. S’ils sont exclus de l’exonération de cotisations sociales (cas des travailleurs indépendants), ils bénéficient tout de même de l’aide au paiement sur la base d’un forfait de 1 800 € (Secteur S2) ou 2 400 € (Secteur S1 et S1 bis)

– le cumul des aides et exonérations est possible selon certaines conditions.

L’ALLOCATION DE L’ACTIVITÉ PARTIELLE DE LONGUE DURÉE EST AJUSTÉE! (Décret N°2020-1188 du 29.09.2020, publié au JO du 30.09.2020)

Rappel du dispositif de base (Décret N°2020-926 du 28 juillet 2020) Source Site du Ministère du travail – site SVP :

Ce dispositif a été mis en place pour permettre aux entreprises confrontées à une réduction durable d’activité de diminuer l’horaire de travail en contrepartie d’engagements notamment en matière de maintien dans l’emploi. L’activité partielle de longue durée nécessite un accord collectif, signé au sein de l’établissement, de l’entreprise, du groupe, ou de la branche. Dans ce dernier cas, l’employeur élabore un document conforme aux stipulations de l’accord de branche. A ce jour, seules les branches Métallurgie et SYNTEC ont signé un accord.

Voici les conditions de mise en œuvre:

-La réduction de l’horaire de travail d’un salarié ne peut dépasser 40 % de l’horaire légal par salarié, sur la durée totale de l’accord

-L’activité partielle de longue durée peut être mise en place dans la limite de 24 mois, consécutifs ou non, sur une période de 36 mois consécutifs.

-Le salarié placé en activité partielle spécifique reçoit une indemnité horaire, versée par son employeur, correspondant à 70 % de sa rémunération brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés dans la limite de 4,5 Smic.

L’APLD ne peut être cumulée, sur une même période et pour un même salarié, avec le dispositif d’activité partielle de droit commun prévu à l’article L. 5122-1 du Code du travail;

Le dispositif initial prévoyait un taux différent pour l’allocation versée à l’employeur selon la date de mise en œuvre de l’accord à savoir :60% si l’accord était déposé avant le 30 septembre et  56 % pour un accord déposé à partir du 1er octobre 2020.

Il était également prévu qu’en cas de licenciement économique d’un salarié placé en APLD les sommes perçues par l’employeur devaient être remboursées.
Le décret d’application vient de modifier ces deux dernières conditions. Le taux horaire de l’allocation versée à l’employeur est égal pour chaque salarié placé dans le dispositif spécifique d’activité partielle à 60 % de la rémunération horaire brute limitée à 4,5 fois le taux horaire du SMIC, et ce que la mise en œuvre du dispositif soit effective avant ou après le 1er octobre 2020.

S’agissant du remboursement des sommes perçues par l’employeur, ce remboursement n’est pas exigible si les perspectives d’activité se sont dégradées par rapport à celles prévues dans l’accord collectif ou le document de l’employeur ayant instauré l’APLD.

Enfin, s’agissant de l’activité partielle de droit commun, le délai dérogatoire d’acceptation, qui était ramené à 2 jours jusqu’au 31 décembre, est abrogé à compter du 1er octobre. Aussi, à compter de cette date, ce délai est de nouveau fixé à 15 jours.

ACTIVITE PARTIELLE ET GARDE D’ENFANTS : REACTIVÉE DEPUIS LE 1ER SEPTEMBRE !

Le parent étant dans l’obligation de s’arrêter de travailler :

-pour garder un enfant en raison de la fermeture de la crèche, école ou collège ou,

-lorsque l’enfant est identifié par l’assurance maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.

-qui est dans l’impossibilité de télétravailler,

-sur présentation d’un justificatif

Ces parents bénéficient d’un revenu de remplacement dès le 1er jour de l’arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement. En fonction de la situation ils seront mis en activité partielle (salariés) ou  bénéficieront d’indemnités journalières après le dépôt de la déclaration sur la plateforme ameli.fr (travailleurs indépendants).

RÉDUCTION DES BASES DE COTISATIONS SOCIALES DES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS   

L’URSSAF a reporté automatiquement vos échéances de cotisations et contributions sociales personnelles depuis le 20 mars 2020.
Le paiement des cotisations reprend :
  • – à compter du mois de septembre si vous payez au mois,
  • – à compter du mois de novembre si vous payez au trimestre.
Afin d’éviter que les montants des échéances qui vous seront demandées soient trop élevés en raison des échéances qui ont été reportées depuis le mois de mars 2020, l’URSSAF a estimé votre revenu 2020 pour réduire ces montants.
Ce revenu 2020 estimé correspond à 50% du revenu qui a servi pour le calcul de vos cotisations provisionnelles 2020.
En fonction de votre situation, il s’agit :
  • -Soit de votre revenu estimé 2020, si vous avez déjà réalisé une estimation de revenu 2020,
  • -Soit de votre revenu réel 2019.
A ce titre, vous avez dû recevoir un nouvel échéancier et un flyer d’information associé.
  • Si vous n’effectuez aucune action

Ce revenu estimé servira de base pour vos échéances de cotisations entre septembre et décembre 2020. Si votre revenu réel en 2020 est différent de cette estimation, la différence entraînera une régularisation de cotisations en 2021.
  • Si le revenu estimé 2020 par l’URSSAF ne vous convient pas

Nous vous invitons à estimer votre revenu 2020 et à revenir vers nous afin que nous procédions à la modification des bases de calcul des cotisations.
Cette démarche doit être réalisée dans les meilleurs délais et au plus tard 3 semaines avant votre prochaine échéance pour être prise en compte.
Vous pouvez :
  • -soit déclarer un revenu estimé plus important si vous n’êtes pas concerné par une baisse de revenus pour l’année 2020. Cela vous permettra d’éviter une régularisation de cotisations 2020 trop importante en 2021 ;
  • -soit déclarer un revenu estimé plus bas que celui qu’a estimé l’URSSAF.
Dans le cadre du droit à l’erreur, nous précisons que même si votre revenu estimé était inférieur au revenu réel 2020 que vous déclarerez en 2021, aucune pénalité ne sera appliquée.
Cependant nous vous alertons sur l’importance de bien évaluer le niveau de votre rémunération 2020 afin de ne pas être confronté à d’importantes sorties de trésorerie courant 2021.

ANTICIPER L’ARRIVÉE DU NOUVEAU PROTOCOLE SANITAIRE EN ENTREPRISE 

POINT SUR LA RÉGLEMENTATIONLe protocole national de déconfinement a été publié le 3 mai 2020 par le Ministère du Travail pour encadrer la reprise d’activité en entreprise et assurer la protection des salariés.

Il a été mis à jour les 24 juin et 3 août 2020 : il demeure le document de référence en matière de prévention de la santé des travailleurs face au risque sanitaire COVID-19.

Vous pouvez le consulter directement en ligne sur le lien suivant : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf

Depuis plusieurs jours, de nombreuses publications évoquent le port du masque obligatoire en entreprise à compter du 1er septembre 2020.

Il convient toutefois de préciser qu’à ce stade, il s’agit de propositions ministérielles soumises aux partenaires sociaux : aucune réglementation n’a été adoptée et le nouveau protocole n’a pas encore été publié.

QUELLES SONT LES PROPOSITIONS À L’EXAMEN POUR LA RÉÉCRITURE DU PROTOCOLE SANITAIRE

Selon le communiqué de presse du Ministère du travail du 18 août dernier, les préconisations ont pour objectif de pérenniser le protocole de déconfinement, intégrer l’évolution de la situation sanitaire et les nouvelles recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=894).

Il est ainsi proposé de :

-Systématiser le port du masque dans les espaces clos et partagés au sein des entreprises

-Conserver le respect des autres mesures barrières complémentaires

-Continuer à privilégier le télétravail

LES OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR À COMPTER DU 1er SEPTEMBRE PROCHAIN  : À QUOI S’ATTENDRE ? 

Le port du masque serait désormais nécessaire en entreprisesauf dans les bureaux individuels : cela induit de faire respecter la mesure et de faire usage du pouvoir disciplinaire en cas de refus des salariés.

Les mesures de prévention seront à charge de l’employeur : il aura l’obligation de fournir les masques aux salariés, sans que le masque chirurgical ne soit imposé (sauf en milieu médical).

En outre, après la parution du nouveau protocole, il conviendra de :-Prévoir l’information écrite des salariés : par une note, par consultation du CSE le cas échéant, et par intégration au règlement intérieur pour les entreprises de plus de 50 salariés (mesure conseillée). Cela permettra d’agir en cas de refus de se conformer aux instructions de l’employeur en matière de prévention COVID 19.

-Mettre à jour l’affichage COVID 19 (l’affichage peut porter sur le port du masque, les gestes barrières, la gestion d’une survenance de symptômes, le rappel des mesures de sécurité mise en place, les conditions de circulation dans l’entreprise, rappeler les contacts utiles etc.),

-Maintenir/prévoir des mesures de désinfection individuelle (gel hydroalcoolique) et l’entretien des locaux (désinfection etc.)

-Mettre à jour le Document unique d’évaluation des risques : mettre à jour également la documentation interne.

Il est conseillé d’anticiper ces différentes mesures, étant rappelé qu’outre les amendes encourues, la responsabilité de l’employeur peut être engagée à défaut de protection de la santé des salariés.